METROSCOP

La réhabilitation des façades se devait d’améliorer la lisibilité et l’intégration du bâtiment dans un environnement végétal de qualité. C’est avec de subtiles complexités graphiques, intégrant jeux de matières, de couleurs, de rythmes et de ruptures d’échelle que l’immeuble sollicite à nouveau l’intérêt du regard. Les qualités du site sont révélées, les accès et halls d’entrée identifiables, un rapport harmonieux avec les espaces paysagers est rétabli, les nouvelles performances thermiques et environnementales apportent confort et qualité d’usage.

Avec un plan en croix, Métroscop compte quatre pignons aveugles et huit façades modulaires dont l’ordonnancement aussi répétitif que rigoureux, engendre l’absence de regard. Il faut casser la monotonie de la trame unique par un effet de tapis : irrégularité dans les rythmes, ajout de cadres et de bandeaux, vibration de la modénature, variation des lignes, des couleurs et des matières, accroche de la lumière… L’objectif consiste donc à créer une nouvelle partition pour générer une perception différenciée riche en accidents qui appellent le regard.